Le
perfectionniste
Le
perfectionnisme n’est pas nécessairement aussi mauvais
qu’on voudrait nous le faire croire ; c’est aussi ce qui
nous pousse à l’excellence. Qui, aujourd’hui, peut
se contenter d’être « aussi bon que les autres »
? Un sportif ne s’entraîne pas pour être « dans
les premiers » ; un acteur ne s’efforce pas de retenir «
l’essentiel de son texte » …
Mais là où certains s’efforcent de bien faire et,
conscients de leurs capacités, voient ce qu’ils ont accompli,
le perfectionniste ne verra que « ce qui manque », ce qu’il
aurait pu atteindre, le petit détail qui « aurait fait
que tout soit parfait ». Le
manque de confiance en soi qui peut en résulter peut même
l’amener à ne pas tenter … pour ne pas risquer d’échouer.
Il
est difficile, pour le perfectionniste, de changer, car cela lui demande
de faire ce qu'il essaie de ne pas faire : considérer qu'il n'est
pas parfait. Pourtant, "pour être le meilleur, il suffit
parfois que les autres soient moins bons." (Philippe Geluck)
Signes
révélateurs